Gestion des déchets :
une dynamique renforcée en 2024
Dans un contexte où les enjeux environnementaux sont plus que jamais au cœur des politiques de santé publique, le Centre Antoine Lacassagne poursuit sa démarche ambitieuse en matière de développement durable.
En 2024, les efforts collectifs des équipes et le renforcement des partenariats, notamment avec Veolia, ont permis d’améliorer significativement la performance et la gestion des déchets de l’établissement.
Une diminution globale du volume de déchets pour une hausse continue des taux de tri
En 2024, le Centre a réalisé à la fois une baisse importante dans la production de son volume total de déchets mais aussi une hausse significative dans ses filières des tri.
Ces résultats combinent les effets d’une meilleure organisation du tri, de la rationalisation de l’usage des matériaux et d’une plus grande politique de sensibilisation auprès des personnels. Des engagements mutualisés du Centre et de ses partenaires ont permis de mettre en place des actions efficaces : moins de consommables jetables utilisés, notamment dans les blocs opératoires où les tenues réutilisables ont été réintroduites.
Par ailleurs, un certains nombre des fournisseurs partenaires du Centre ont également amélioré les conditionnements de leurs produits, réduisant de fait les volumes d’emballages à jeter.
Ces résultats positifs pour l’année 2024 sont ainsi le reflet d’une plus grande maîtrise des flux de déchets de l’établissement, malgré une activité toujours plus soutenue. Ils peuvent aussi s’expliquer par le déploiement d’équipements de tri directement au sein des unités de soins depuis 2023.
Une dynamique institutionnelle et des circuits de collecte renforcés
Cette amélioration reflète l’efficacité des formations et sensibilisations réalisées en interne, de l’adoption de nouveaux réflexes écologiques dans les pratiques professionnelles, le recours à des équipements et matériaux plus durables et à l’optimisation des circuits de collecte. De nouvelles filières dédiées ont été déployées, d’autres améliorations concrètes comme la rationalisation des plateaux d’anesthésie ont également permis de diminuer les volumes et de mieux valoriser les déchets.
Certains circuits de collecte ont ainsi connu des évolutions importantes :
52,60 tonnes
5,78 tonnes
91,25 tonnes
113,03 tonnes
Une valorisation accrue des déchets grâce à l’action des partenaires
Les déchets du Centre Antoine Lacassagne, une fois récupérés, sont ensuite valorisés dans les usines spécifiques de traitement(lieux exutoires). En fonction du type de déchets, ils ne sont pas triés aux mêmes endroits, d’où l’importance d’être efficace en amont dans leur collecte. Ils sont ensuite traités de différentes manières possibles, soit par transformation en matière première, soit par valorisation énergétique.
Le partenariat avec Veolia s’inscrit dans cette logique :
- Les emballages ménagers recyclables (EMR) sont triés manuellement à l’unité centrale puis sont orientés vers des filières de recyclage plastique ou de valorisation thermique.
- Les déchets d’activité de soins à risque infectieux (DASRI) et les déchets assimilables aux ordures ménagères (DAOM) sont incinérés avec récupération d’énergie à l’Unité de Valorisation Energétique de Nice (Arianeo). Tout ce qui est récupéré en fumée de chaleur dans cette usine permet d’alimenter le chauffage urbain de certains quartiers de la ville.
- Le carton et le papier sont triés au centre EMCO à Carros.
Une mobilisation collective
Les résultats atteints sont le fruit d’une dynamique collective : blocs opératoires, services cliniques, logistiques, hygiène, tous les services ont contribués à ce bilan positif. Le soutien de la Direction et l’équipement en matériel de tri ciblé (supports, conteneurs, sacs spécifiques) ont aussi joué un rôle clé.
Au delà de ces chiffres, c’est une culture et une responsabilité tant individuelles que collective qui se développent au Centre Antoine Lacassagne, chaque année un peu plus encore. De nombreux défis sont encore à relever prochainement.