Exposition photos « Cancer, un autre regard »

Exposition photos du 16 juin au 6 septembre 2022

Jardin Alsace Lorraine 20 Boulevard Gambetta, Nice

Cette exposition photographique de Karine Droual, photographe professionnelle qui a fait de l’humain sa principale source d’inspiration a été portée par le Dr Elise Gilbert, praticienne spécialiste de la douleur et des soins palliatifs, responsable de l’Hôpital de Jour Soins de Support au sein du DISSPO du Centre Antoine Lacassagne.

L’essence de ce projet artistique est de mettre un visage humain sur la maladie et de permettre de maintenir le lien social des patients malgré l’isolement. Replacer le patient atteint de cancer dans son rôle de citoyen à part entière, a fortiori ceux qui, en plus, sont en précarité sociale, par le biais de l’art, est le fil conducteur.

Le projet photographique a pour ambition de valoriser des patients atteints de cancer, suivi en HDJ Soins de Support du Centre ou hébergés dans les Appartements de Coordination Thérapeutiques (ACT) gérés par la Maison Sainte Croix. Tout le travail artistique a consisté à capturer des moments, lors de scènes et de gestes de la vie quotidienne, pour faire ressortir des instants extraordinaires de partage, de don de soi et de résilience. Les photos ont été prises durant des soins, des visites de la famille des patients, lors de relations entre patients, ou entre ces derniers et le personnel soignant, en intérieur et en extérieur.

Des portraits ont aussi été réalisés et des détails, tels que des mains, des gestes, des regards, des sourires mis en valeur. Le projet est un mélange de scènes de vie, de portraits et de détails.

Le noir et blanc s’est imposé comme un choix artistique pour rendre les images intemporelles, pour guider plus facilement l’œil du public vers le cœur de la scène photographiée. Il permet également de passer des messages plus clairement qu’avec la couleur. Il aide à renforcer l’intensité des connexions entre les personnes et intensifier les émotions.

La photographe : Karine DROUAL
Placer l’humain au centre de ses photos est l’essence même de l’approche photographique de Karine DROUAL. Elle utilise sa sensibilité pour capturer le beau dans les instants de vie, afin d’en faire ressortir l’authenticité, les vraies connexions et l’émotion. Elle devient le témoin des histoires de vie qui lui sont confiées.

Les objectifs du projets :
– Placer la vie et l’humain avant la maladie
– Permettre aux patients de se réapproprier une certaine estime de soi et de témoigner de ce qu’ils vivent et ressentent
– Maintenir le lien social des patients malgré la précarité et la maladie

Mécénat d’entreprise

📣 Votre entreprise peut accélérer la lutte contre le cancer !

Le mécénat d’entreprise est un moyen simple et efficace de soutenir l’innovation et contribuer à la santé de demain 🏥🚀

Nos projets de mécénat 2022 pour le Centre Antoine Lacassagne :

· Innovation et technologie > acquisition d’un robot chirurgical dernière génération

· Recherche et progrès > développement de l’Intelligence Artificielle en oncologie dans des programmes de recherche et installation d’un laboratoire de recherche préclinique pour élargir l’usage de la protonthérapie

· Accompagnement et bien-être des patients > développement du pôle Sport et Cancer pour TOUS les patients et rénovation de la maison d’accueil La Consolata

👉 Retrouvez le détail des projets en cliquant ici

Engagement sociétal, déduction fiscale, visibilité et image de marque, cohésion d’équipe, bénéficiez des avantages du mécénat d’entreprise 💪🙏

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Un Centre engagé pour l’accessibilité numérique et éco-responsable


Centre Antoine Lacassagne, engagé pour l’accessibilité numérique et éco-responsable

Les sites internet centreantoinelacassagne.org et protontherapie.fr sont dorénavant équipés du module Lisio qui apparaît à droite de l’écran à l’ouverture des sites. Il suffit de suivre le petit hippocampe pour une version adaptée et un affichage écologique.

En un clic le site s’adapte aux handicaps et aux difficultés numériques.

Le tout nouveau module génère dynamiquement une version adaptée de l’affichage du site aux types de difficultés ou de handicaps de la personne qui le consulte. Cela permet à tous d’avoir accès à l’ensemble des renseignements utiles sans fatigue ni risque de perte d’informations.

Les difficultés et handicaps pris en compte concernent toutes les générations : dyslexie, daltonisme, déficiences visuelles (presbytie, DMLA, cataracte, malvoyant…), migraine, inexpérience du numérique, épilepsie photosensible, mouvements difficiles, gestes imprécis, tremblements, difficultés de concentration, situation d’illettrisme…

En un clic, les couleurs changent, les caractères grossissent, les menus s’agrandissent, les mots sont expliqués avec un dictionnaire en ligne, une lecture vocale lit les textes…

Le texte s’adapte également à la langue maternelle du visiteur
Le module propose une traduction simultanée de tout le texte vers les 26 langues les plus parlées dans le monde.

Des sites éco-responsables

Les internautes sensibles peuvent dorénavant consulter nos sites site en mode éco avec une diminution de l’impact carbone jusqu’à 90%.

La solution « Lisio » adapte également la structure des pages web aux zones à faibles débits ce qui permet un accès aux données sur une zone géographique plus large avec un temps d’attente limité et permet donc également de réduire l’impact carbone.

Cette solution allège fortement le poids des pages web afin de réduire la dépense énergétique liée aux transferts des données et à leur affichage, et permet de proposer aux visiteurs une navigation plus écologique.

Mais comme tous les internautes ne consultent pas le site de cette manière, Lisio a des accords de reforestation avec des partenaires.

Cette nouvelle solution rentre donc pleinement dans la politique de développement durable en santé au titre de la responsabilité sociétale du Centre et participe d’une volonté de rendre l’information accessible à tous les publics.

Guérir par radiothérapie de contact et sans opération les petits cancers du rectum

Guérir par radiothérapie de contact et sans opération les petits cancers du rectum : une étude Européenne pilotée par le Centre de Lutte Contre le Cancer Antoine Lacassagne à Nice démontre que c’est possible

Samedi 4 juin au Congrès de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO) à Chicago, congrès réunissant tous les spécialistes mondiaux en cancérologie, le Pr Jean-Pierre GERARD, Radiothérapeute au Centre Antoine Lacassagne de Nice a présenté les résultats de l’essai OPERA démontrant qu’en complétant la radiothérapie externe par de la radiothérapie de contact dans le traitement des cancers du rectum, on pouvait atteindre 90% de guérison avec une fonction intestinale normale notamment pour les tumeurs de moins de 3 cm.

Le traitement standard des cancers du rectum est la chirurgie radicale enlevant tout le rectum, nécessitant parfois une colostomie (poche) définitive. Cette opération est souvent précédée de radiochimiothérapie. Ce cancer rectal est souvent diagnostiqué lors de la survenue de sang dans les selles. La coloscopie permet de voir la tumeur, de faire la biopsie qui confirme l’adénocarcinome. Divers examens dont l’IRM et l’échographie endorectale classent la tumeur en fonction de son extension : T1 (très petit), T2 T3ab < 5cm (précoce) ou ≥ T3c ≥5cm (tumeur avancée).

La radiothérapie est l’arme essentielle, volontiers associée à une chimiothérapie, pour tenter de stériliser ces cancers précoces du rectum. Pour éviter les complications des rayons la radiothérapie externe (accélérateurs linéaires) doit limiter sa dose à 50 ou 60 Gy en 5 semaines. Avec cette dose on peut obtenir une disparition de la tumeur (endoscopie) dans 40 % des cas et sur le long terme environ un tiers des patients est guéri sans chirurgie. Cette approche est proposée depuis 15 ans par A Habr Gama, chirugien à Sao Paulo, sous le nom de « Watch and Wait ».

Une étude Européenne (OPERA : organpreservation in Early rectal adenocarcinoma) présentée lors du congrès de l’ASCO à Chicago le 4 juin 2022 démontre qu’en complétant la Radiothérapie externe par une radiothérapie de Contact endocavitaire en 3 séances ambulatoires de 5 minutes chacune on pouvait atteindre (avec un recul de 3ans) 90% de guérison avec une fonction intestinale normale notamment pour les tumeurs de moins de 3 cm. Cette radiothérapie de contact mise au point par Jean Papillon à Lyon dans les années 1970 est utilisée au Centre Lacassagne depuis 20 ans.

L’essai OPERA a impliqué 3 centres français (Nice, Lyon, Mâcon), 4 centres anglais et un centre suisse. Par tirage au sort, entre 2015-2020, 141 patients ont été traités, soit selon le protocole Habr Gama, soit par le même protocole mais en ajoutant 3 séances de radiothérapie de contact. Sur l’ensemble des malades, ceux ayant bénéficiés de radiothérapie de contact ont pu conserver un rectum normal dans 80% des cas (contre 59% sans radiothérapie de contact) et si ces tumeurs T2-T3ab étaient inférieures à 3 cm, 30 sur 31(>90%) sont en vie à 3 ans sans opération, sans toxicité importante et avec une fonction intestinale satisfaisante.

« Cette possibilité, grâce à cette radiothérapie de contact, de guérir les cancers précoces du rectum sans chirurgie est une révolution dans les pratiques médicales » explique le Pr Jean-Pierre GERARD. « Elle est pratiquée à Nice depuis plusieurs années, mais il manquait la « preuve scientifique » de son efficacité. C’est chose faite depuis la publication de l’essai OPERA. Il faut bien sûr modération et rigueur gardées. Seuls peuvent bénéficier de ces traitements conservateurs des patients « bien sélectionnés ». »

« Les spécialistes Azuréens (gastro-entérologues, chirurgiens, oncologues) qui prennent en charge les cancers du rectum connaissent bien cette radiothérapie de contact utilisée depuis longtemps sur Nice. Environ 10% des cancers du rectum peuvent désormais en bénéficier avec des preuves solides de son bon rapport bénéfice/risque. Une action concertée entre spécialistes, déjà fort développée en PACA, devrait permettre un accès rigoureux et rationnel à cette innovation au service des patients et de leur qualité de vie. Cette approche conservatrice s’inscrit totalement dans le projet national de « désescalade » dans la prise en charge des cancers promu actuellement par le gouvernement. »

Article Nice-Matin

Des ateliers d’art-thérapie à La Consolata

Soins de support

Depuis le mois de juillet 2021, 13 enfants et adolescents, 20 patients adultes traités à l’Institut Méditerranéen de ProtonThérapie (IMPT) et 17 parents et accompagnants ont pu bénéficier d’ateliers d’art-thérapie à La Consolata grâce au soutien de la fondation monégasque Aleksandr Savchuk et de l’art-thérapeute Sandrine COCHET.
Une initiative très appréciée par les enfants, les adultes et les familles.


Qu’est-ce que l’art-thérapie ?

De plus en plus répandu dans les secteurs de la santé, l’art-thérapie est une pratique de soin qui se fonde sur l’utilisation thérapeutique du processus de création artistique.
Ses applications thérapeutiques sont nombreuses : réduire le stress et l’anxiété, aider les patients et les enfants en situation de souffrance, améliorer la qualité de vie…

Un projet qui a vu le jour au Centre grâce à la Fondation Aleksandr Savchuk, à Sandrine COCHET, art-thérapeute et au soutien des équipes de l’IMPT, de La Consolata et du DISSPO (Département Interdisciplinaire des Soins de Support en Oncologie).

La Fondation Aleksandr Savchuk a pour objectif de promouvoir des projets éducatifs, sportifs, et scientifiques dans la lutte contre le cancer.
Sandrine COCHET est art-thérapeute, notamment au sein de l’unité de soins palliatifs de l’Archet. Elle met en place des ateliers de danse et d’art-thérapie qui répondent aux besoins des institutions dans l’accompagnement des enfants différents ou en souffrance psychologique.
Avec elle, la Fondation Savchuk a proposé que les enfants et les patients (pour l’instant à l’IMPT) ainsi que leur famille puissent bénéficier de cet accompagnement dans leur parcours de soins. Le projet a tout de suite été accepté avec le soutien dynamique des équipes de l’IMPT, de La Consolata et du DISSPO.

Trois ateliers d’art-thérapie sont proposés à La Consolata

 L’objectif de ces ateliers est de proposer aux familles de se retrouver dans un espace dédié pour se ressourcer.

• Ateliers art-thérapie pour les enfants
Objectif : Permettre aux enfants de retrouver un espace de jeux et de
créativité, un espace à la fois sécurisant et ludique où il puisse s’exprimer
en toute liberté. (1 atelier pour les plus petits (2-6 ans) et 1 atelier pour les plus grands (7-11 ans))

• Ateliers art-thérapie pour les patients adultes et parents
Objectif : Offrir un espace pour souffler et exprimer ses difficultés à travers d’autres modalités de langage que la parole (le souffle, la relaxation, la pratique de l’attention, de la danse et de la voix.)

• Espace Famille
Objectif : Renouer le lien en dehors de la maladie, grâce à un espace convivial sous forme de goûter.
Six ateliers ont eu lieu en 2021 et 50 participants se sont inscrits, six nouveaux ateliers sont prévus au premier semestre 2022. A l’issue de chaque atelier, Sandrine COCHET rédige un compte-rendu détaillé à l’attention des équipes médicales et soignantes. Un récent rapport de l’OMS recensant plus de 900 publications de monde entier démontre bien l’importance des arts dans les soins de santé.

La visée thérapeutique des ateliers est bien présente, c’est un espace de créativité qui offre un vrai lâcher-prise et qui permet aux participants de se connecter avec leurs sensations et leurs émotions. Dessiner, danser, chanter, leur permet de nouveau d’être dans le mouvement de la vie. C’est aussi un espace de jeux et de joies. Il y a eu des rires et des sourires… Des moments aussi où l’angoisse et la colère peuvent être extériorisés.

Protocole de coopération Radiologue et Manipulateurs pour la pose des Picc Line

Radiologie

Dans le cadre de l’article 51 de la loi HPST du 21 juillet 2009, il est possible de mettre en place, à titre dérogatoire, des transferts de tâches du médecin vers d’autres professionnels de santé. Ces initiatives locales prennent la forme d’un protocole de coopération soumis à l’ARS (Agence Régionale de Santé) et validé par l’HAS (Haute Autorité de Santé).
C’est ainsi que depuis le 3 janvier 2022, 5 manipulateurs en électroradiologie médicale du service de Radiologie du Centre sont délégués à la pose de Picc Line*, acte auparavant réalisé exclusivement par les médecins radiologues.

Cette délégation de tâches répond à trois objectifs : proposer à nos patients un délai acceptable pour une pose de voie veineuse, valoriser les compétences des paramédicaux de l’établissement et encadrer les activités. Elle a été mise en place suite à un constat et à un long travail institutionnel de fond : étude médico-économique, création d’une équipe dédiée, formation de cette équipe, organisation du parcours.

La mise en place du projet

Les plages auparavant disponibles pour pose de Picc Line étaient concentrées sur 2 jours par semaine, entrainant des délais de rendez-vous souvent trop longs pour une prise en charge optimale des patients.
Une étude médico-économique réalisée par Dominique ROSITANO, Cadre de Santé du Service, a montré que l’activité pouvait être plus que doublée grâce à une délégation de tâches aux manipulateurs.

La Direction et le Service de Radiologie ont donc décidé de développer ce projet : rédaction des procédures, réalisation d’une fiche information patient, rédaction d’une fiche formation, rédaction des consentements.
Un appel à candidature interne a été réalisé et 5 manipulateurs ont été retenus : Sophie FUGIER, Aurélie GIRAUD, Romain MARRO, Marianne PIROSA et Florian SANTINELLI. Ils ont ensuite été formés et le parcours a été organisé.

L’organisation du parcours

L’équipe des 5 manipulateurs assure 10 poses programmées par semaine (2 créneaux/jour) ainsi que les urgences si besoin tout au long de l’année. Ces poses sont toujours réalisées sous la responsabilité du Dr Edouard HERIN ou du Dr Guillaume BAUDIN.

Les patients sont majoritairement pris en charge en ambulatoire (A4 Nord ou A2), ou lors de leur hospitalisation (notamment en cas d’urgence.)
La pose est précédée, pour les patients programmés, par une consultation Manipulateur, afin d’optimiser l’information donnée aux patients et permettre d’expliquer les modalités pratiques de la procédure, de fournir les différents documents et de les informer au sujet de l’entretien du système à domicile.

Avec ce nouveau parcours, nous allons pouvoir largement optimiser la prise en charge de nos patients nécessitant un abord veineux de ce type.

D’autres projets vont ensuite pouvoir venir se greffer sur ce protocole.
En effet, le service de Radiologie a pour projet d’élargir cette activité en créant une Unité Mobile d’Abords Veineux qui pourra aller directement « dépanner » les équipes soignantes dans les unités de soin en cas de difficultés pour obtenir un abord veineux de qualité chez les patients les plus fragiles en utilisant des systèmes type Mid Line facilement « posables » grâce à un appareil d’échographie portable directement au lit du malade.

L’expérience acquise via ce protocole va également pouvoir être mise en valeur par le développement d’un partenariat avec la société BD, qui nous fournit en Picc Line, pour que le service de Radiologie du Centre Antoine Lacassagne devienne un site de formation privilégié pour les équipes radiologiques françaises qui souhaiteraient mettre en place ce type de projet dans leurs centres.


*Qu’est-ce qu’un Picc Line ?
Le Picc Line est un cathéter veineux central inséré par une veine périphérique au-dessus du pli du coude, sous repérage échographique, et dont l’extrémité se situe à la jonction de la veine cave supérieure et de l’oreillette droite du cœur.
L’indication de la pose d’un Picc Line dépend du type de traitement, de sa durée, du capital veineux du patient, du contexte clinique et du choix du patient.
Il permet d’injecter certains traitements de chimiothérapie, les produits de contraste pour les examens d’imagerie, mais également de faire des prélèvements et administrer certains produits de nutrition.

Réflexologie plantaire pour les patients en Hôpital de Jour

Bien-être

Depuis 2017, grâce au soutien de l’association SOS Cancer du Sein, deux réflexologues interviennent deux journées par mois en Hôpital de Jour (HDJ) et les patients peuvent ainsi bénéficier d’une séance de réflexologie plantaire pendant leur séance de chimiothérapie.
Depuis le début de leur intervention, l’association a offert 654 soins aux patients de l’HDJ.

« Je m’appelle Isabelle BETTIN. J’exerce le métier de réflexologue. En 2017, connaissant les bienfaits de la réflexologie plantaire, l’Association SOS Cancer du sein a eu l’idée de proposer au Centre Antoine Lacassagne des séances prises en charge par l’Association pour les patients du Centre. Depuis, ma consœur Sandrine MILTEAU et moi intervenons régulièrement en Hôpital de Jour.

La réflexologie plantaire est une technique de « massage » spécifique sur le pied. Le pied est le reflet du corps. Tous les organes y sont représentés.
Ainsi avec un toucher adapté, il est possible de faire baisser l’état de stress en agissant sur les zones réflexes du système nerveux central et végétatif et particulièrement sur le système parasympathique (système de la récupération). La réflexologie plantaire a une action sur le plan physique et sur le plan émotionnel.

Le cancer génère de l’angoisse, de la douleur. Les bouleversements qui suivent l’annonce de la maladie impactent sur tous les aspects de la vie de la personne malade. Il est primordial de pouvoir apporter une écoute, apaiser le corps et le mental, aider la personne souffrante à récupérer ses propres capacités de ressenti et à rééquilibrer son désordre émotionnel en lui apportant de la douceur.

Le fait d’avoir un corps détendu permet de relâcher des tensions nerveuses et allège le poids physique et émotionnel ressenti.

Notre but, en tant que réflexologues est d’améliorer la qualité de vie de la personne en lui offrant un moment de détente, de plaisir, de reconnexion avec son corps.

Depuis deux ans nous avons mis en place, lors de la Semaine Mondiale
de La Réflexologie (dernière semaine de septembre), une journée pendant laquelle nous offrons une séance au personnel du service pour leur faire apprécier l’apport et les bienfaits de la réflexologie.

En dehors de ces séances au Centre Antoine Lacassagne, l’Association SOS Cancer du Sein propose la réflexologie plantaire et de nombreux autres soins et activités aux patientes atteintes de cancer du sein ou gynécologique dans son Espace Rose sur rendez-vous au 11 Rue de la Providence dans le Vieux Nice.
Les patientes sont invitées à contacter directement l’association au 07 82 97 02 06 et par mail contact@soscancerdusein.org

Isabelle BETTIN
Réflexologue
Association SOS Cancer du Sein


								

Déploiement d’une solution « appel soignants » pour les patients en Unité de Soins Continus en Hématologie

Depuis fin janvier, la solution « Hospitalink » permet aux patients hospitalisés en Unité de Soins Continus en Hématologie (USCH) d’exprimer depuis leur chambre leurs besoins auprès de l’équipe soignante. Retour sur l’histoire et la mise en place d’Hospitalink.

En 2020, soutenu par le laboratoire Pfizer, Hospitalink a été mis en place dans 7 services d’oncologie de différents établissements de santé de France. De par son histoire personnelle, Florent BOSSERT-CASTELLI, le créateur de la solution, tenait à ce que le Centre Antoine Lacassagne fasse partie des établissements retenus.

Dans un contexte sanitaire qui nécessite de repenser l’expérience patient, un partenariat d’une année a été conclu avec la société Hospitalink qui propose l’appel malade intelligent et digitalisé.

L’histoire de son fondateur

En 2015, Florent est hospitalisé pour une leucémie en Unité de Soins Continus en Hématologie au Centre : « J’avais énormément de besoins au cours de mon séjour, qu’il s’agisse d’une demande de verre d’eau ou de douleurs intenses, mon seul moyen de communiquer était la sonnette d’appel malade. Suite à l’envoi de ce « bip », je n’avais pas de suivi sur ce qu’il se passait, ce qui a été source de stress et d’anxiété. »

Coté soignants, « l’appel malade » leur mène la vie dure, en effet 67% de la fatigue des soignants est liée aux déplacements en réponse aux sollicitations des patients du service, impactant directement sur leur qualité de vie au travail.

C’est suite à sa propre expérience que Florent a alors imaginé un outil numérique permettant d’améliorer la prise en charge des patients tout en optimisant la qualité de vie au travail des soignants.

En pratique

Hospitalink est une application mobile que le patient télécharge dès son arrivée grâce au QR code affiché dans sa chambre en USCH. Grâce à l’investissement de Samiha Ghanem et de son équipe, l’outil a été paramétré avec l’ensemble des besoins des malades suivis dans l’Unité. Le patient clique sur des pictogrammes paramétrés (j’ai faim, j’ai mal…) et exprime clairement ses besoins. Le soignant peut alors distinguer une simple demande de verre d’eau d’une urgence médicale. Une fois l’alerte envoyée, le patient est informé de la prise en compte de sa demande par un soignant ce qui permet de le rassurer.

De l’autre coté Hospitalink aide les soignants à optimiser la gestion de leurs déplacements au sein du service, en leur indiquant précisément le besoin du patient à distance. Hospitalink fait économiser en moyenne 50% des allers-retours aux soignants.

Des points réguliers seront réalisés entre la société Hospitalink et les équipes du Centre pour définir si nous poursuivrons le déploiement de la solution sur d’autres unités de soins.

Magali Matranga
Assistante de Direction en charge des projets numériques

Nouveaux équipements de pointe pour l’Unité de Préparation des Traitements Anti-Cancéreux

Porté par sa politique d’innovation technologique au service des patients, le Département de Pharmacie du Centre, grâce à la grande générosité de donateurs privés, vient de se doter de 3 nouveaux isolateurs JCE BIOTHECNOLOGY.

Les enceintes de préparation des anti-cancéreux ou isolateurs sont destinées à permettre la réalisation de médicaments injectables en atmosphère stérile en protégeant les manipulateurs (Préparateurs en Pharmacie qualifiés spécialisés) des produits potentiellement toxiques qu’ils manipulent au quotidien.

La dernière génération d’enceintes installées en 2021 dans l’Unité de Reconstitution Centralisée (URC) de la Pharmacie du Centre, grâce au don exceptionnel réalisé par M. et Mme Dondo, présente des performances techniques améliorées, des temps de stérilisation réduits, une fiabilité des systèmes électroniques supérieure, des qualités ergonomiques intéressantes et des matériaux d’entretien plus aisé.

Autant d’évolutions qui concourent à faciliter le travail de l’équipe Pharmaceutique, dans l’optique de la dispensation de médicaments de qualité, en toute sécurité et qui permettent de réduire les temps d’attente des patients en Hôpital de Jour notamment.

Chaque année, ce sont plus de 40.000 préparations d’anti-cancéreux (cytostatiques, immunothérapie et produits d’Essais Cliniques) qui sont réalisés par l’Unité.

Pour une prise en charge d’excellence

L’arrivée de ces nouveaux appareils au sein de la Pharmacie du Centre , entièrement rénovée, vient compléter un parc d’équipements de pointe. Il constitue un réel gain de temps pour tous les patients de la région qui pourront bénéficier d’une prise en charge d’excellence.

« L’évolution de ces enceintes stériles, par l’amélioration des matériaux et des performances électroniques, permets d’améliorer la régularité de la production et les délais de fabrication tout en rendant plus serein l’environnement de travail des préparateurs. Nous sommes extrêmement reconnaissants envers nos précieux donateurs sans qui tout cela n’aurait pas été possible. » Dr Isabelle Benard-Thiery, Chef du Département Pharmacie

18 mars 2022 Journée Mondiale du Recyclage


En lien avec le C2DS (Comité pour le Développement Durable en Santé) et l’ARS PACA, le Centre Antoine Lacassagne s’est engagé ces dernières années dans une démarche éco-responsable.
Le recyclage est l’un des piliers de cette démarche. Voici quelques exemples concrets grâce l’implication et au travail synergique du personnel du Centre.

TABAC ET DÉVELOPPEMENT DURABLE
Un compromis à réussir

Le Centre Antoine Lacassagne dit STOP aux mégots jetés au sol !
En collaboration avec l’écosystème des cendriers MéGO ! des cendriers et un recyclage optimisé en usine spécialisée.

Les mégots collectés sont transportés tous les trimestres en usine pour leur traitement : broyage de la matière, élimination des substances toxiques telles que nicotine, formol, goudron, dépollution des filtres et récupération des eaux de traitement. La matière ainsi obtenue servira à MéGO ! pour fabriquer du mobilier urbain, consigné et recyclable !

Fin 2021, 6 kg de mégots ont été collectés en 3 trois mois.

TRI AU BLOC OPERATOIRE

Le Bloc Opératoire du Centre est un service pilote dans l’établissement avec 2 filières de tri des déchets.

Un 1er projet concerne les déchets métalliques valorisables.

L’histoire commence en 2019 à l’initiative d’Anaïs Emard (infirmière anesthésiste) rapidement rejointe par Isabelle Buguet (médecin formateur QVT) et Sylvie Thibault (référente développement durable) : un circuit de tri se met en place par les équipes du bloc pour les pinces de Magyll, les lames de laryngoscopes et les câbles de bistouri électrique, au fil de la prise en charge de l’instrumentation en sortir de salle d’opération, pour être transporté par les 2 coursiers de l’établissement vers le site de valorisation.


En 2021, 153 kg de métaux ont été collectés.


Un 2ème sur le tri sélectif des déchets du bloc

Emballages VALORISABLES SANS  contact avec le patient Préparation de la salle et per-opératoire :
Emballages de compresses, boîtes de gants, boîtes de masques…
Emballages de champs et de couvertures chauffantes…
Suremballages 
Flacons en plastique…
 
SSPI :
Flacons en plastique et pipettes
Poches NaCl
Emballages en plastique, papier, carton
Déchets assimilés aux ordures
ménagères (DAOM)
Habillage ou drapage à UU pour soins peu souillés
Couches et protections sans risque infectieux particulier…
Déchets d’activités de soins à risque
infectieux (DASRI)
Tous les DM souillés en contact avec le patient
Compresses souillées
Champs opératoires souillés
Gants usagés Masques usagés, perfuseurs transfusionnels, …

Au 2ème semestre 2021, 3 tonnes d’Emballages Ménagers Recyclables (EMR) ont été collectées au bloc opératoire

Recyclage / valorisation
du Centre Antoine Lacassagne
Tonnage
2021
Évolution tonnage
2020 / 2021
Carton36,1020%
Papier6,8157%
EMR (Emballage Ménager Recyclable)33,602201%
Biodéchet33,836%
DRCT (Déchets à Risques Chimiques Toxiques)3,6135%
D3E (Déchets Equipements Elect. Electron)0,80-74%
Autres (tri atelier bois/métal/filtres)0,46
Piles0,14-48%
Métal Bloc0.26